La médiation comme moyen pour régler les conséquences d’une séparation ou un divorce est le choix des parents; il s’agit d’un processus volontaire. Être volontaires pour tenter le processus ne signifie pas cependant que les participants doivent être en bons terme ; ils doivent minimalement être d’accord pour entreprendre cette démarche et accepter de travailler ensemble à la recherche de solutions. Puisqu’il s’agit d’un processus volontaire, chacune des parties est libre de se retirer à tout moment.
Lorsqu’une séparation ou un divorce implique des enfants, la médiation représente souvent une bonne avenue pour résoudre les conflits. Le médiateur aide alors les parents à mieux prendre en compte les besoins des enfants et à décider de ce qui est dans leur intérêt. La médiation peut aider à trouver des ententes concernant la garde des enfants, le partage des biens et les pensions alimentaires. Elle permet surtout d’élaborer une entente sur mesure qui respecte les besoins de chacun et les spécificités de chaque famille. La médiation peut également aider à développer des habiletés de communication qui pourront être utiles plus tard (écoute du point de vue de l’autre, langage respectueux et non jugeant, négociation à partir des intérêts des enfants).
Visionnez la capsule d’informations sur la médiation familiale du ministère de la Justice du Québec : http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/videos/med-familiale/filion_beausoleil.html
Attention!
- La médiation n’est pas une thérapie de couple. Même si la décision de se séparer et les émotions que cette décision suscite peuvent être abordées durant les rencontres, l’objectif de la médiation est de rétablir la communication entre les parents et de rechercher des solutions et des compromis qui sont à la satisfaction de tous. Si vous doutez de votre décision de vous séparer, vous pouvez consulter un thérapeute conjugal avant d’entamer une médiation.
- Par définition, la médiation se pratique dans un contexte où les personnes peuvent s’exprimer librement et sans contrainte. Le médiateur exerce donc une vigilance particulière dans les situations de violence conjugale, d’abus de drogue et d’alcool ou de négligence parentale. Au besoin, il peut diriger les parties vers d’autres ressources ou décider de mettre fin à la médiation. Il peut aussi proposer des règles de conduite pendant les séances de médiation et entre les séances afin de s’assurer que les ententes prises soient le fruit d’un consentement libre et éclairé.
Sources : ACFF, site web d’éducaloi, Brochure Quand un couple se sépare, Portail Québec