Parution d’un texte sur la garde partagée

En 2002, en introduisant dans le Code civil la possibilité de résidence alternée des
enfants suite à la séparation de leurs parents, les législateurs français ont institutionnalisé
le principe de « coparentalité ». Dix ans après, la résidence des enfants
chez leur mère continue pourtant de s’imposer massivement lors du règlement
judiciaire des ruptures conjugales. À la lumière d’une enquête menée dans quatre
tribunaux entre 2009 et 2010, l’article interroge les raisons de la progression limitée
de la résidence alternée. Il explique pourquoi les pères et surtout les mères occupant
des positions professionnelles stables, les affiliant souvent aux classes moyennes
voire supérieures, ont nettement plus de chances de recourir à la résidence alternée
que les hommes et les femmes des catégories populaires. À lire dans le dernier numéro de Lien social et politiques.